Se promener en vélo en toute sécurité

Mis à jour le 03/08/2020

LE PARTAGE DE LA ROUTE

Dans la rue, pas toujours facile de supporter « l’autre » !

L’automobiliste reproche au motard de slalomer entre les voitures, ce dernier accuse le piéton de traverser n’importe où, n’importe comment, piéton qui, quant à lui, se plaint du cycliste qui ne respecte pas les trottoirs, etc.

Ainsi, pour une cohabitation responsable et apaisée, il est nécessaire de suivre les règles du code de la route qui indiquent les droits et les devoirs de chacun afin de partager correctement les réseaux routiers et autres espaces partagés.

Chacun doit adapter son déplacement par rapport aux autres en prenant en compte notamment, le fait qu’il faut partager l’espace, avertir les autres usagers en cas de changement de direction ou de problème, bien se positionner sur une voie, etc., tout en faisant preuve de courtoisie.

Partager, c’est prévoir et prévenir.

CYCLISTES : BIEN SE PRÉPARER AVANT DE PRENDRE LE GUIDON

Avant de reprendre la route avec son deux-roues favori, il est nécessaire d’effectuer les vérifications d’usage (pneus bien gonflés, selle correctement réglée et serrée, freins opérationnels, pédalier et chaîne en bon état, etc.) pour s’assurer que son vélo soit en bon état.

De plus, un vélo bien équipé contribue à garantir sa sécurité et celle des autres usagers de la route. Certains équipements sont obligatoires que ce soit pour le cycliste (casque pour les moins de 12 ans systématiquement/casque et gilet rétroréfléchissant pour tous hors agglomération) ou la bicyclette (éclairage, freins, avertisseurs sonores, catadioptre). L’absence de l’un d’entre eux expose à une amende de 1ére classe.

Rouler à vélo nécessite d’avoir les sens en plein éveil  : il faut apprendre à voir, à prévoir et à anticiper les gestes des autres usagers de la route et notamment sur les pistes cyclables. Ainsi, les balades avec des écouteurs sur les oreilles sont interdites.

Attention   : en agglomération le port du casque et de vêtements munis de bandes réfléchissantes sont fortement recommandés pour tous !

TRANSPORT D’UN ENFANT SUR UN VÉLO

Pour transporter sur son vélo un jeune passager de moins de 5ans le casque et un système de retenue homologué (norme CE EN 14344), type ceinture ou harnais sont obligatoires.

L’usage d’une remorque, souvent perçue comme plus sécuritaire en raison de son habitacle et de sa solide fixation au vélo, requiert autant de prudence que le siège parce que l’enfant qui y prend place est à la hauteur du sol, donc plus exposé en cas de collision avec un autre vélo ou un véhicule.

L’utilisation d’une remorque est plutôt conseillée pour des parcours en campagne ou en randonnées.

PORT OBLIGATOIRE DU CASQUE A VÉLO POUR LES ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS

Depuis le 22 mars 2017, le port du casque à vélo est obligatoire pour les enfants (conducteurs ou passagers) de moins de 12 ans.

L’enjeu majeur de ce nouvel impératif est de « réduire la gravité des blessures au visage et les risques traumatismes crâniens des enfants pratiquant le vélo.

Ainsi, cette obligation traduit surtout une nécessité pour la sécurité des jeunes enfants, car les chocs à la tête peuvent leur causer des traumatismes très graves qui pourraient facilement être évités avec un casque.
Exemple : à plus de 10km/h, le risque de perte de connaissance est de 98% dans le cas d’une tête non casquée à 0,1% pour une tête casquée).

Sans casque à vélo, votre enfant risque plus qu’un « bobo » !.

PORT OBLIGATOIRE D’UN GILET DE SÉCURITÉ POUR LES CYCLISTES HORS AGGLOMÉRATION

Les cyclistes sont les usagers de la route les moins visibles car les feux dont sont équipés les vélos sont moins puissants que ceux des cyclomoteurs. Ils sont notamment peu perceptibles de nuit hors agglomération en l’absence d’éclairage public.

Ainsi, une mesure datant du 1er octobre 2008 a cherché à renforcer la sécurité des usagers les plus vulnérables en rendant obligatoire le port d’un gilet de sécurité, par tout conducteur et tout passager d’un cycle, de nuit ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante.

Le fait de ne pas respecter cette obligation est passible d’une contravention de la deuxième classe d’un montant de 35 euros (22 euros pour l’amende minorée).

Attention : il est conseillé aux usagers de cycles d’emprunter les pistes cyclables pour une meilleure sécurité.

Écrit par Daniel VINCQ (Intervenant Départemental Sécurité Routière de la préfecture des Landes).