Le permis à points a 25 ans depuis le 1er juillet

Mis à jour le 26/07/2017

Les trois points à retenir :

1) Contrairement à une idée très répandue, près de 8 Français sur 10 ont aujourd'hui leurs 12 points. Seule une minorité d'entre eux, moins de 1 sur 10, ont perdu tout leur capital de points. La politique de prévention par la sanction de la sécurité routière est donc bien adaptée à la conduite de la majorité des Français.

2) En un quart de siècle, le permis à points a contribué, avec d'autres mesures, à diviser par trois le nombre de morts sur les routes. Ce système incite de façon égalitaire, en particulier grâce aux stages de sensibilisation à la sécurité routière, les conducteurs qui ne respectent pas les règles à modifier leur comportement sur la route pour ne pas perdre leur droit à conduire.

3) Dans l'Union européenne, 22 pays sur 27 se sont dotés d'un dispositif de permis à points. Pour la moitié d'entre eux il s'agit d'un capital qui se réduit selon les infractions et pour l'autre d'un ajout de pénalités à partir de zéro avec un plafond. La France milite pour que tous les Etats membres de l'Union européenne disposent d'un permis à points. Dans l'attente, un « permis à point virtuel » sera mis en place pour les conducteurs de véhicules immatriculés à l'étranger, pour les mettre à égalité avec les autres conducteurs.