L'évaluation des contrats de ville des agglomérations de Mont-de-Marsan et du Grand Dax

Mis à jour le 06/09/2022

Qu'est-ce que la politique de la ville ?
La politique de la ville porte deux ambitions fortes : la réduction des écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants, en luttant notamment contre toute forme de discrimination.
Éducation, emploi, cohésion sociale, habitat et cadre de vie... La politique de la ville est interministérielle et mobilise l’ensemble des politiques de droit commun et des services publics. Elle dispose aussi de moyens d’intervention spécifiques pour répondre au cumul de difficultés que rencontrent les habitants des quartiers défavorisés.
Dans les Landes, la politique de la ville concerne l’agglomération de Mont-de-Marsan, pour les quartiers prioritaires du Peyrouat et de la Moustey, et l’agglomération du Grand Dax, pour les quartiers prioritaires du Sablar, de Cuyès et du Gond.

Le contrat de ville constitue le cadre de mise en œuvre de la politique de la ville
Les contrats de ville des agglomérations de Mont-de-Marsan et du Grand Dax ont été mis en place en 2015. En juillet 2019, ils ont fait l’objet d’un protocole d’engagements renforcés et réciproques signé par l’État et chaque agglomération. Les contrats de ville ont été prolongés jusqu’au 31 décembre 2023.
Ils priorisent un renforcement des actions des trois prochaines années autour des problématiques liées à l’insertion professionnelle, à la réussite éducative, à l’accès à la culture et à la citoyenneté.

Le comité de pilotage du 22 juin 2022 a été l’occasion d'examiner l'évaluation finale des deux contrats de ville
Présidée par M. le sous-préfet de Dax, cette réunion a mobilisé l'ensemble des partenaires : les élus des deux agglomérations, le conseil régional, le conseil départemental, la ville de Saint-Pierre-du-Mont, les services de l’État, les opérateurs CAF, Pôle emploi et la Banque des territoires, le bailleur social XL Habitat et les représentants des conseils citoyens.
Il faut bien entendu rappeler que toute politique publique doit s’inscrire dans cette démarche d’évaluation.

D’une façon synthétique, la conclusion de ces travaux peut être retranscrite autour des points suivants :
Des données statistiques qui ne sont pas nécessairement très rassurantes, s'agissant notamment de la précarité des habitants des quartiers prioritaires.
Des avancées objectives en matière d’accès aux services, à l’éducation, à l’insertion professionnelle, à la culture, aux sports ou à la citoyenneté, d’animation et de lien social.
Sur ce point, les contrats de ville ont permis notamment d’orienter et de structurer l’action des partenaires associatifs.
Des habitants qui nous rassurent quand ils parlent de leur attachement au quartier, à ses solidarités et à l’amélioration du cadre de vie.
Un débat national autour de la ghettoïsation des quartiers de la politique de la ville qui semble encore nous épargner.
Des pistes d’amélioration certaines :
. La parentalité, notamment en direction des familles monoparentales,
. L’intégration des populations étrangères,
. L’intergénérationnel et l’isolement des personnes âgées.

Les évaluations des contrats de ville :